On a séché l’after avec Izïa & Louis (voir épisode précédent). Car on est allé chez Knoll, à deux pas de l’Assemblée (ligne 12), pour voir un Diamant qui s’était paré d’or. Je traduis : en marge du salon Maison & Objet -surnommé babioles & bibelots par quelques-uns qui y vont quand même… parce qu’il faut bien montrer sa tronche au-delà du périph’ deux fois par an-, Knoll a braqué ses projecteurs sur une version inédite du fauteuil Diamant, dessiné en 1952 par Harry Bertoia. Et pour cause : cette version du 21ème siècle se veut pourvue d’une finition plaquée or 18 carats. Son prix : 2 860 euros. C’est sur commande, bien sûr. Mais, si on en veut une demi douzaine pour son salon, possible que la maison fasse… un geste. Epoque formid'.
Un TCC nous a tenu la porte…
Côté petits fours, il restait encore des sucrés vers 21 heures 13, lorsqu’on a franchi le seuil du 268 boulevard Saint-Germain. Un TCC -“type chic et charmant”- nous a même tenu la porte et complimenté “le roi du pola” pour l’élégance de son manteau… blanc. Pour ma part, encore sous l’effet de la Bowie’s party de mister Smith, j’étais à côté de mes pompes -mocassins italiens, noir, taille 40- quand la dir’ com’ m’a proposé le dossier de presse de la Bertoia dorée. J’ai hésité. J’ai dit non, puis oui… flou artistique total. “Et vous travaillez pour quel journal ?”, m’a-t-elle demandé. Je la comprends. Elle a subitement dû me prendre pour une pique-assiette en goguette. En même temps, on est resté sage. Car ce n’est pas l’envie qui nous manquait de squatter un canapé, dégainer un téléphone et passer une commande de pizzas-Coca !